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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 07:12

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Si vous vous en remettez aux «channels» pour assurer la direction spirituelle de votre vie, vous vous exposez à vous perdre et à retarder la manifestation de votre But ultime, parce que, dans le temps présents, chacun ne doit s’accomplir qu’à l’écoute de sa propre vérité, la seule qui puisse s’adapter parfaitement à son destin. Et cette vérité, seule le Centre divin de chacun peut la distiller en lui.

En fait, la majorité des transmissions des médiums, même les transmissions apparemment les plus inspirantes, proviennent d’entités des plans inférieurs de la Conscience cosmique qui se livrent une lutte acharnée pour la détention du pouvoir et qui savent revêtir tous les masques pour y parvenir. Nous vous rappelons que, dans ces plans sombres, régis par le libre-arbitre, des clans se sont ingéniés à inventer des entités d’apparence lumineuse, des doublons artificiels des anges, archanges, maîtres réalisés, extraterrestres illuminés et avatars de tous acabits et de toutes provenances, pour mieux méduser les êtres humains incarnés et retarder de leur mieux leur accession à la Lumière. Et ce ne sont pas certains de vos semblables, souvent sans formation spirituelle appropriée, mais soudainement parachutés dans une prétendue mission, qui détiendront suffisamment de sens commun et de discernement, surtout de prudence sage ou de sagesse prudente, leur permettant de faire la part de la désinformation. Encore que, la plupart de temps, par leur manque de compréhension du vocabulaire initiatique et de connaissances métaphysiques, ils ne comprennent même pas de quoi ces imposteurs des plans subtils les informent ou sur quoi ils les renseignent.

Le mot «channeling», que, selon les auteurs, on traduit par «canalisation«, «transmission médiumnique» ou «communication spirituelle», proviennent censément d’êtres de lumière, d’entités angéliques, de maîtres réalisés, voire d’extraterrestres évolués, à moins que l’auteur ne se canalise lui-même dans des aspects inconnus de sa multidimensionnalité. On comprendra que l’Absolu, qui peut ponctuellement parler à chacun à l’intérieur de son cœur, et qui, du reste, lui parle constamment, autant par les signes qui l’accompagnent dans son environnement que par les expériences qu’il s’attire, n’a absolument pas besoin d’intermédiaire pour l’atteindre. Et, s’il sait s’intérioriser, il peut s’informer de lui-même par avance et prévenance en interprétant correctement les symboles, les intuitions et les ressentis, qui représentent l’expansion d’un archétype divin fondamental, qui lui est adressé, et qui résume son destin. Du reste, l’Absolu ne gagnerait pas à s’adresser aussi souvent à l’humanité par des truchements extérieurs, ce qui entretiendrait l’irresponsabilité d’êtres appelés à développer leurs propres facultés spirituelles, afin de s’assumer de façon libre, autonome, indépendante, dans l’esprit de fraternité et de solidarité, histoire de ne pas rester indéfiniment à la remorque d’autrui, mais surtout afin d’éviter de devenir les victimes de manipulations externes.

Par rapport à la médiumnité traditionnelle, les «channels» attribuent l’origine des messages qu’ils captent à des entités spirituelles, donc à des êtres désincarnés, lesquelles solliciteraient l’aide de ce tiers qui détiendrait l’aptitude, quand on ne dit pas le «don», ce qui est encore plus suspect, de transmettre, en leur nom, un message important au monde. Dans ce type particulier d’expérience, par affinité, le médium se retrouve comme dans un état de «fusion» avec une autre conscience, difficilement identifiable, plutôt que d’être vraiment «habité» par une entité surnaturelle, ce qui l’amène à dire qu’il sert de «canal» ou de «voie de transmission» à l’entité concernée. Donc, il y a des «channels» dégagés et des «channels» comme possédés.

Pour le «channel», la démarche d’établissement du contact consiste à se détendre et à se centrer pour se plonger dans un état méditatif, dans un état de conscience altérée, apparentée à la transe, de manière à s’ouvrir à l’entité qui a choisi de le visiter, ce qui signifie qu’il attire une entité en correspondance avec son taux vibratoire, Dès lors, il peut subir des modifications de la personnalité et du timbre de la voix, bien qu’un bon nombre d’entre eux ne connaissent pas ces états altérés, ce qui leur permet de garder toute leur lucidité et leur liberté d’action. Il n’empêche que le point commun de toutes ces pratiques reste le fait que le sujet reçoit un message de la part d’une entité extérieure à sa propre conscience, présumément afin d’instruire l’humanité sur le destin du monde et de lui faciliter son parcours évolutif. Sans devenir suspicieux à outrance, il faut se demander quel intérêt le Créateur pourrait avoir à s’adresser à ses créatures par des intermédiaires qui, par leur infériorité vibratoire, ne pourraient que diluer son message, bien qu’ils se disent mandatés de sa part.

Présentement, dans une mode mal comprise de faire démocratique et de niveler les consciences, le «channeling» est trop largement considéré comme sans danger, ce qu’il n’est pas entre certaines mains d’êtres affligés de diverses débilités, notamment la paranoïa, le dédoublement de personnalité et la schizophrénie, ce qui amène des écoles de pensée à le rendre disponible à tout un chacun. Il faut dire que l’enseignement de cette technique, par l’aspect élitique qu’il fait miroiter, puisqu’un médium se démarque toujours du commun, peut se démontrer assez lucratif, ce qui écarte rapidement les scrupules de conscience d’un être qui redoute la pénurie ou dont les convictions spirituelles peuvent facilement vaciller. Ne le présente-t-on pas comme une faculté accessible à tous, donc comme un don universel qui n’attend qu’à être découvert à travers certaines pratiques d’ouverture d’une porte secrète de la colonne vertébrale, dans la région de la nuque?

Il n’y a rien de plus faux puisque, pour s’adonner sans danger à la médiumnité, dont le «channeling» est une forme, il faut avoir définitivement ouvert et purifié tous ses chakras inférieurs, par une technique adéquate, jusqu’au troisième œil, qui donne l’accès au plan intuitif. Autrement dit, il faut déjà détenir une grande maîtrise de soi, détenir la faculté de maintenir en permanence le taux vibratoire d’un Bouddha. Il n’est pas étonnant que, en général, l’enseignement du «channeling» attire des êtres désespérés, perdus dans la pensée magique, ou des candidats à l’ego surdimensionné, qui ont besoin d’attention et de reconnaissance, en quête de sensationnel pour l’obtenir, ce qui les rend très vulnérables à la manipulation ou à la domination, en raison de leur incompréhension et de leur penchant vers l’orgueil spirituel. Ou, comme le Reiki, il attire des pauvres qui trouvent en lui un moyen de s’organiser une carrière de consultant ou de thérapeute au moindre coût.

C’est la raison pour laquelle on peut se demander comment on peut faire confiance à des gens qui proposent de former à cette technique, mais qui n’ont pas suffisamment de conscience et de sens des responsabilités pour s’empêcher de publier n’importe quoi sur leur site ou sur divers réseaux sociaux. Sans empathie pour les faibles d’esprit et les naïfs, en quêté de prise en charge ou de salut par procuration, plus nombreux qu’on ne le croit, dont ils devraient être les gardiens, à titre de Veilleurs silencieux. Plutôt, ils s’entêtent à poursuivre leur prétendue mission, au mépris des ravages qu’ils peuvent causer chez les ignorants, en quête de mystérieux, au lieu de s’en tenir à un type d’information crédible, peut-être, par exemple, l’enseignement traditionnel, qui a fait ses preuves et qui n’a besoin que d‘être adapté à la présente phase d’Ascension. Mais ils préfèrent se donner, comme ligne de conduite, de fournir des avis ou des conceptions divers, laissant les lecteurs, de tous acabits et degrés de formation, à leur propre discernement. N’est-ce pas trop facilement se laver les mains quand on se prétend collaborateur de l’instauration d’un Monde nouveau? Le Monde nouveau trouvera-t-il une conscience épurée, le rapprochant de l’Unité, dans cet étalage d’un étrange mélange des lois naturelles et des principes cosmiques, incontestables, aux élucubrations les plus farfelues de n’importe quel être qui se prétend inspiré? Et un «channel» tire-t-il sa crédibilité de l’affirmation qu’il fait lui-même qu’il est relié à une entité spirituelle plus élevée dans la Hiérarchie divine que la plupart des autres transmetteurs?

Depuis quelques années, n’a-t-on pas tendance à présenter le «channeling» comme la technique initiatique de l’heure? Ne le présente-t-on pas de manière à inciter tout un chacun à s’y adonner, le présentant comme une faculté accessible à tous, puisqu’il est décrit comme un don universel qui n’attend qu’à être découvert à travers certaines pratiques? Si cela était aussi vrai, on pourrait dire la même chose de l’autoscopie, de la télépathie, de la vision et de l’audition subtile, de la télékinésie, du poltergeist et, pourquoi pas, de la production de prodiges? Faisons croire aux gens qu’on peut leur apprendre à lire les pensées secrètes des gens, à changer l’eau en vin et à marcher sur les eaux. Il y a assez de jeunes mécréants crédules, en mal de sensations fortes, qui, du coup, ouvriront leurs goussets et récompenseront largement, jusqu’à ce qu’ils découvrent l’imposture. Mais, astucieux, on aura eu le temps de parer à leur colère en s’exilant quelque part, son compte en banque bien gonflé!

C’est probablement en raison d’un mélange des genres semblable que, il y a quelques années, au Québec, deux des enseignants de cette ouverture à l’invisible de l’Estrie ont fini par s’impliquer, à leur insu, dans le réseau d’un escroc notoire, qui a fini par s’attirer plusieurs années de la prison, après avoir entraîné certains de leurs suivants dans un gouffre financier. Et c’est ainsi que, en France, présentement, l’un des plus grands praticiens de cette spécialité a été placé sous enquête judiciaire, entre autre accusé d’évasion fiscale, de tentative d’escroquerie auprès de personnes âgées, de pratique illégale de la médecine, d’abus de faiblesse par sujétion psychologique (intervention de gourou). Comme quoi l’étude et l’enseignement du «channeling» ne conduisent pas forcément à la vision subtile et à la sagesse spirituelle!

Du reste, en vérité, sans contester la crédibilité de tous les praticiens et la validité de leurs messages, il faut savoir que la majorité d’entre eux témoignent délibérément d’imposture, ce qu’ils n’oseront jamais avouer, ou, comme il a été souligné, ils souffrent de déséquilibres psychiques réprimés, c’est-à-dire qu’ils sont les victimes d’un trouble dissociatif de l’identité, souvent à rapprocher de la schizophrénie, qui amène souvent à basculer dans la paranoïa, le délire de persécution, quand ce n’est pas dans la folie pure. Dans leurs propos inspirés, les Phares de Lumière n’ont jamais recours au jugement de valeur, à la critique, à la condamnation, à la culpabilisation, et ils n’utilisent jamais de ton particulier, car ils sont tout amour… Seul l’être humain, avec les Forces obscures qui peuvent le manipuler, en raison de son manque d’authenticité et de pureté d’intention, sont capables de semblables travestissements. Un «channeling» dépourvu d’amour, de compassion, du sens du bien commun, est soit faux, soit le résultat de l’infiltration d’une entité malveillante déguisée, ce qui est, trop souvent, le cas de la plupart d’entre eux.

Bien que cela ne veuille pas dire que le «channel» soit de mauvaise volonté, il faut affirmer que la majorité des transmissions sont colorées par la personnalité. Surtout celles qui paraissent sur Internet, qui, dans de nombreux cas, dispensés par les membres des Forces de l’Ombre, n’ont d’autre but que de décentrer un chercheur, de le ramener à l’extérieur de lui-même, en l’éloignant de son propre Centre divin. On comprend sans plus d’explication l’intérêt qu’il en soit ainsi pour elles, dans leur panique présente! Un Phare de Lumière n’a pas besoin de recourir au «channel», il n’a qu’à laisser surgir de sa propre Conscience unifiée ce qu’il vibre de par l’état de Maîtrise spirituelle qu’il a atteint. Et s’il n’y parvient pas encore, il ne gagne rien à tenter de s’initier par interposition de personne, il ne peut gagner qu’à développer ses facultés latentes, ce qui est, pour lui, le plus grand gage de sûreté. C’est dans le cœur de chacun que réside la Lumière qui peut illuminer chacun. Pour le moment, un chercheur perd une précieuse énergie à écouter ou à lire toutes ces balivernes qui sont étalées sur le Net, sans conscience ni discernement. Il devient statique, donc rapidement régressif, à attendre des directives d’autres instances que sa propre Conscience divine ou, à l’occasion, ponctuellement, d’un Maître spirituel avéré, qui peut temporairement l’adopter.

Pour être correctement guidé, en lien avec l’Absolu, il suffit de s’abandonner à la Lumière divine, de prier, de méditer souvent, mieux, régulièrement, et, au besoin, de se familiariser avec les lois naturelles et les principes cosmiques. La réponse dont chacun a besoin vibre par avance et prévenance en lui. Et s’il ne la comprend pas, il n’a qu’à faire preuve de patience car, en se densifiant, cela à quoi elle ne peut échapper, elle entrera dans son environnement ou dans son expérience du moment, où il n’aura plus qu’à la décrypter en la passant au crible de son intuition. Le temps qu’un être croit gagner en s’inspirant des «channelings», il le perd dans la dépersonnalisation qu’elle engendre insidieusement, puisque nulle autre vérité que la sienne, qu’il doit incarner à sa manière et à son rythme, conformément à sa compréhension et à ses moyens, mais qui ne vibre nulle part ailleurs qu’en lui, n’est parfaitement adaptée à sa présente recherche.

Dans le «channeling», la question est toujours de déterminer si une transmission expose à une manipulation, à un parasitage, à une désinformation, à une dépersonnalisation, à du chantage subtil, à de la dépendance à long terme. Et c’est bien la pire des difficultés puisque les Forces de l’Ombre, qui peuvent se faire croire très puissantes et lumineuses, du fait que celui qui les lit ou les écoute ne peut s’élever à leur niveau! Ainsi, elles ne tardent pas à jouer dans ses croyances humaines pour le rassurer, le séduire et, finalement, le méduser et le dévoyer. Dès qu’un être s’entend dire ce qu’il veut entendre dire et que cela flatte en outre son ego, il devient la proie de ses propres démons.
En fait, dans leurs déguisements et leur propension à se jouer de la fragilité humaine, les Forces de l’Ombre détiennent plus d’un tour dans leur sac, d’autant plus qu’elles ont facilement accès à la Bibliothèque des Registres akashiques et, parfois, au psychisme de tout être qui ne s’est pas dûment protégé. Alors, imaginez les nombreuses menaces, les impostures et les entorses possibles à la vérité. Aussi, autant l’affirmer péremptoirement, comme on le constate dans les divers Textes sacrés, que les Anges, les Archanges, les Régents du Monde, les Avatars, les Entités de support, les Extraterrestres illuminés, les Maîtres réalisés, comme les Guides spirituels authentiques, ne recourent pas à des «channels», pouvant s’adresser directement, si le besoin se présente, à un chercheur, car ils vibrent déjà tout autour de lui, mieux, ils l’habitent tous simultanément, puisque Tout est dans Tout. Alors, il n’est plus question que de savoir syntoniser le bon canal pour capter celle qu’il veut consulter, ce qui comprend l’Absolu lui-même. Ainsi, s’il peut communiquer avec le Grand Patron du Cosmos, pourquoi se satisferait-il de communiquer avec ses subalternes? En cela, par manque d’entraînement, seul un être trop extériorisé, parce que trop occupé à des vanités, peut s’empêcher de les capter ou de les percevoir.

Entendez-le et comprenez-le une fois pour toutes, la véritable direction spirituelle, qui est d’abord le ressort de la Monade spirituelle de chacun, s’exerce à l’intérieur de lui, non à l’extérieur de lui. Il ne s’agit que de la révélation d’un être à lui-même. Rien d’autre n’importe. De là, jamais l’Absolu, par le truchement des «channelings», ne choisirait de lancer de nouveau l’humanité dans les guerres idéologiques et les rivalités de clocher, dans une volonté de s’asservir le plus grand nombre, les exposant à s’écarter de nouveau de lui, par le degré de séparativité que cela impliquerait. N’en avez-vous pas assez de ces balivernes présumément inspirées, qu’on ne tarde pas à présenter comme des dogmes de foi dans une religion, qui, au nom de Dieu, qui n’est pourtant qu’Amour, divise pour régner, menant à poser les actes les plus infâmes et les plus barbares? La direction spirituelle, chacun peut la retrouver en lui, n’importe où et n’importe quand, car elle y est toujours accessible, ce qui évite d’avoir à chercher ailleurs la vérité qui s’applique à soi, conformément à son destin. Sauf dans de rares cas d’urgence planétaire, le «channeling» reste un moyen qui redouble vainement l’inspiration directe.

En fait, le «channeling» représente trois dangers. D’abord, celui qui le lit ou l’écoute, et très souvent, même celui qui se livre à elle, ne détient aucun moyen de vérifier quelle entité intervient, même quand il est convaincu de la reconnaître. S’il le pouvait, il pourrait la convoquer à s’exprimer directement à travers lui, plutôt qu’à travers un autre. Deuxièmement, même s’il l’écoute attentivement, l’être mentalisé ne sait jamais s’il saisit bien la portée du message qui lui est livré, celui-ci dépassant généralement son entendement. Il l’écoute, ce qui, déjà, dérange sa centration, mais il ne détient aucune évidence qu’il le comprend et que, en conséquence, il pourra en faire le meilleur usage. Tout «channeling» est d’une part limité par le degré de formation, de culture, de dextérité psychique et d’ouverture spirituelle du «channel», puis par celles de celui qui l’écoute. Même un message authentique, qui n’est pas compris, induit dans la fausseté et il écarte d’autant de la Voie évolutive. Enfin, pour capter parfaitement un message inspiré, il faut s’établir en parfaite résonance avec lui, en s’ouvrant totalement, ce qui expose à un malencontreux parasitage dont un être peut avoir bien du mal à se dégager par la suite.

Les Forces de l’Ombre ne sont pas seulement astucieuses, elles sont aussi rebelles, coriaces, abusives, cruelles, peu scrupuleuses dans les méfaits qu’elles causent, même que, insensibles à eux, elles s’en félicitent. Pour eux, c’est un jeu constant que de vérifier une âme de quelle hauteur elles peuvent induire dans l’erreur. Du reste, tout «channel» finit un peu par devenir un gourou classique puisque, selon son charisme et la crédibilité que les gens lui portent, il ne peut que s’entourer de suivants. N’a-t-on pas vu des «channels», après avoir dit que leur mission cesserait en telle année, continuer de transmettre et de cumuler les adeptes des années après? Si un tel chef vient à se fourvoyer, c’est tout le groupe, généralement de mentalité grégaire, qui sombrera avec lui dans un gouffre de conscience. Alors, il vaudrait mieux que celui qui croit tout ce qu’il lit et entend et qui accorde sa foi à n’importe quelle entité subtile, par crédulité, par manque de connaissance de lui-même, d’estime de lui-même, de confiance en lui, de force intérieure ou à défaut de savoir s’assumer, s’abstienne de lire et d’écouter ce que les autres disent, surtout les entités invisibles.

Mais celui qui s’adonne au «channeling» porte aussi sa part de responsabilité. Tout message capté dans l’astral, qu’il s’agisse du bas astral (astral vrai) ou du haut astral (plan mental), se démontre questionnable dès le départ, en raison de la nature et de la fonction de ce plan qui est de servir de moule à tout ce qui est ressenti, pensé, fait ou dit, que cela représente la vérité ou pas. De ce fait, tout ce qui y est capté peut, à tort, être perçu comme vrai chez un être mal informé ou inexpérimenté. Avant de se permettre de transmettre de présumés messages inspirés, un médium doit s’assurer qu’il détient l’ouverture qui lui permet d’accéder à des plans d’infaillibilité, comme le plan christique ou animique. Et il doit être en mesure de déterminer s’il puise dans le Registre des Probabilités ou celui des Certitudes. Rien de cela ne devient possible sans la maîtrise personnelle qui permet de discriminer les aspects polaires de toute énergie, ce qui ne peut procéder que d’un long entraînement.

En vérité, ce n’est pas une sinécure que de contacter le monde des esprits et d’ensuite parvenir à inverser les forces et interpréter simultanément leurs opposés, de manière à les unifier. L’être qui ne parvient pas à tout fondre dans un point focal, celui de son centre intime, s’expose immédiatement à des déséquilibres, puis à des désordres et à des distorsions qui dégénèrent en désinformation ou en fausseté. Le mental s’emballe, l’astral déforme, et tout devient confusion, parce que le message ne représente plus que des divagations imaginaires au gré de l’interprétation, résultat des distorsions subtiles et des croyances du canal. En cela, seule la communication avec les Esprits les plus élevés se démontre parfaitement sûre, et dans la mesure qu’un être sait les convoquer, peut véritablement les identifier et s’élever à leur niveau.

Ainsi, dans tout «channeling», un être s’engage sur une voie dangereuse, pavée d’une somme égale de vérités et d’illusions, dès qu’il ne parvient pas à dépasser les plans éthérique, astral, mental et causal, régis par la dualité. La Lumière de l’Esprit de Vie ne peut protéger contre l’erreur qu’un être qui peut s’élever dans les hautes fréquences. Ailleurs, si ce n’est de ses propres divagations, il peut devenir la proie des Forces de l’Ombre, donc de dangereux parasites, déguisés en entités lumineuses, qui exigeront leur tribut, s’ils sont sommés de le quitter.

L’intention de cette intervention n’est pas de nier toute validité au «channeling» et toute crédibilité aux «channels», il représente plutôt un appel à la prudence et à la sagesse. Le monde invisible, dans ses plans inférieurs, est squatté d’entités sombres, ce qui favorise les manipulations et les dérives du genre de celles qui sont présentement démasquées et d’autres, qui le seront prochainement. Parmi les messagers ou transmetteurs, il y a des êtres ignorants, naïfs, vénaux, crapuleux, comme on retrouve également des êtres lumineux. Il y a même nombre de Veilleurs silencieux qui n’osent pas refiler les messages pourtant sublimes qu’ils captent, par respect du libre arbitre de chacun et des nouvelles directives divines de non-ingérence et de non-intervention. Quant au monde visible de l’humanité incarnée, de la foule suiveuse et bêlante, il compte, parmi une rare minorité d’êtres conscients, son lot d’ignorants, d’endormis, de crédules, de paresseux, de fourbes, d’imposteurs, de possessifs, de dominateurs.

Puis, chez les propagandistes de «channelings», il y a des êtres d’intention pure, mais il y en a bien davantage d’inconsciemment dangereux, parce que, inconscients des dangers de se faire les disséminateurs d’un peu tout et de leurs responsabilités de gardiens de leurs frères et sœurs, ce qui est étonnant de la part d’êtres qui disent servir la cause d’engendrer le Monde nouveau et qui ne cessent d’appeler leurs lecteurs au discernement, ce que tous ne peuvent pas avoir au même degré, alors que ce sont eux qui en manquent. Même dans la Nouvelle Réalité, parce qu’ils se pensent dans l’impunité, ces gens peuvent-ils, sans plus de réflexion, mettre des armes dangereuses à la disposition d’un enfant en bas âge, allégorie d’un être encore faible et dépendant, parce qu’il entame à peine sa phase d’éveil ou n’a pas encore atteint sa maturité spirituelle? À bon entendeur, salut! Et honni soit qui mal y pense, mais béni soit qui saura agir en conscience!

© 2013 Bertrand Duhaime (Douraganandâ). Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde. Dans certains cas, avec pleine permission, ce document a pu être emprunté au site www.lavoie-voixdessages.com ou à www.facebook.com/bertrand.duhaime.

© 2013,Les Chroniques d'Arcturius
 Les Chroniques d'Arcturius.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 06:14

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Nul être incarné ne peut s'attendre à ce que les entités subtiles fassent son travail à sa palce, ce qui revidrait à l ui octroyer le salut par procuration. Sa libération couronne une oeuvre qui résulte de la maîtrise d'une expérience personnlle, soit celle d'apprendre à être parce qu'il a découvert qui il est et ce qu'il peut, suite à une lente et patiente exploratin de lui-même, à l'intérieur de lui-même ainsi le rôle d'un guiide évéré ou d'un maitre réalisé n'est pas de tireer un être de sa cecessaire quêteNul être incarné ne peut s’attendre à ce que les entités subtiles fassent son travail à sa place, ce qui reviendrait à lui octroyer le salut par procuration. Sa Libération couronne une œuvre qui résulte de la maîtrise d’une expérience personnelle, soit celle d’apprendre à être parce qu’il a découvert Qui il est et ce qu’il peut, suite à une lente et patiente exploration de lui-même, à l’intérieur de lui-même. Ainsi, le rôle d’un Guide avéré ou d’un Maître réalisé n’est pas de tirer un être de sa nécessaire quête spirituelle en le prenant en charge, mais de lui enseigner les rudiments des lois de la Vie et de lui fournir les moyens de s’en démontrer la validité, à sa manière et à son rythme, conformément à sa compréhension et à ses moyens du moment, de manière à le ramener à sa propre vérité, La seule voix qui, pour lui, peut le mener à la Vérité absolue. La vérité de chacun est pour lui la voie droite et directe, soit la voie la plus rapide, lui permettant d’atteindre l’Absolu, par la fusion du Ciel et de la Terre, non par la fuite de l’un pour se réfugier dans l’autre. La vérité de chacun représente la Voie royale qui ramène à l’Absolu.

Il est probable que, chez un chercheur, l’illusion la plus difficile à dissoudre, c’est l’image qu’il se fait d’un Guide avéré ou d’un Maître spirituel. En général, ce dernier imagine qu’il s’agit d’un être harmonieux, doux et lumineux, ostensiblement infaillible, capable de lui démontrer les principes de la Vie. Il s’agit probablement d’un être digne et sage, à longue barbe blanche, vêtu d’une tunique immaculée, aux mœurs joyeuses et complaisantes, mais limitées par une attitude généralement sérieuse, austère et compassée, présentant un comportement spécial, toujours avenant, s’entourant d’un certain décorum, capable de produire des miracles. Pourtant, le meilleur Guide ou le meilleur Maître, c’est celui qui porte l’habit du monde et qui peut facilement se glisser dans la foule, s’y dissimulant, bien capable de se déguiser en malade, en simplet, en mendiant, en entité négligeable. Car son rôle premier, c’est de désillusionner celui qui vient à lui pour découvrir sa vérité, avant de fusionner dans la Vérité éternelle.

On dira ici que, par décret divin, remontant à la fin du XXe siècle, le rôle des Guides avérés et des Maîtres réalisés est devenu caduc et périmé, ce que voudraient bien faire croire les nombreux transmetteurs, ces adeptes du «channeling», rarement capables de dépasser les fréquences du bas astral, qui souhaitent prendre leur place et occuper toute la scène du monde, ce qui reste à voir. Il faudrait plutôt croire que, pour éviter d’aveugler les faibles et les endormis, ils se sont transmutés en discrets Veilleurs silencieux qui, s’ils sont contestés dans leur crédibilité, poursuivent sans broncher leur œuvre dans le silence et le secret, se contentant de continuer à rayonner le Savoir qu’ils ont acquis et la Lumière qu’ils portent. Le problème, c’est que les êtres qui ont fait un bout de chemin sur le Sentier initiatique, sans être parvenus à la Maîtrise totale, revendiquent trop facilement ce titre de Phare de Lumière, ce qui ne tarde pas à semer la confusion dans le peuple, amenant des aveugles à se laisser guider par des borgnes. N’a-t-il pas été dit : «Au pays des aveugles, les borgnes sont rois.» Le borgne, c’est le médium qui voit dans l’invisible, sans en percer toute la Vérité, mais qui, se croyant doté d’une faculté supérieure à la moyenne, se dit légitimés de guider les faibles qui ne parviennent pas à le démasquer.

Si nous admettons que, après la transition des 144 000 Maîtres terrestres réalisés, dans le dernier quart du dernier siècle, pour prendre les rênes du Gouvernement invisible du Monde dans les plans subtils, en remplacement de la Hiérarchie de support temporaire, formée des Anges et de Maîtres spirituels en provenance d’autres schèmes, leurs disciples initiés, devenus les nouveaux Meneurs visibles du monde, qui ont accédé à la ligne de front de l’humanité, ont fermé leur centre et ont quitté l’enseignement public, avec la guidance directe, cela ne veut pas dire qu’ils ont déserté le nouveau rôle fonctionnel qui leur incombait d’agir à titre de Veilleurs silencieux, chargés de maintenir sur Terre, dans son ordre rigoureux, le déploiement du Plan divin. En occupant cette position, ils évitaient de se mettre dans le chemin du Maître personnel de chaque être incarné, comme cela avait pu se produire dans les antiques procédés initiatiques.

Ainsi, depuis ces remaniements du Plan évolutif, derrière le Maître personnel d’un être, il peut arriver que ce soit un Guide spirituel avéré ou un Maître réalisé extérieur qui intervienne temporairement. En effet, par respect pour son libre-arbitre, le Maître intérieur d’un sujet qui n’est pas dûment sollicité d’intervenir dans sa vie, ne se charge que d’entretenir le taux vibratoire qu’il a acquis, qui peut diminuer selon son état du moment et son degré de vitalité générale. Dans l’ordre habituel, il s’agit d’une Intelligence divine neutre qui épouse énergétiquement les méandres de la pensée, du ressenti, des actes et des paroles, mais en conformité avec le plan de son âme. Ainsi, il n’est pas de la responsabilité d’un Maître intérieur ou Centre divin intime d’entreprendre des démarches personnelles au nom de l’être incarné. Sauf que, au besoin, il peut l’inspirer sur sa conduite et ses choix, si celui-ci le consulte, ce qui peut être utile dans la mesure où l’inspiré est capable de capter ces informations intuitives sans les colorer par son imagination et son interprétation personnelle.

C’est dans l’orientation du destin planétaire et dans cette part du destin évolutif d’un être qu’un Veilleur silencieux, un Phare de Lumière authentique, peut encore trouver toute son utilité puisque son rôle consiste à maintenir vivante et intègre la vision élevée qu’il en porte et conserve en lui-même. Mine de rien, il intervient ici et là pour corriger certaines perceptions ou certaines informations, complètement dégagé des résultats qu’il peut obtenir et du traitement qu’il peut s’attirer, sachant que, au-dessus de lui, l’Être unique, qui veille au grain et le protège, en tirera le meilleur parti au moment opportun.

Dans cette perspective, l’être incarné, qui se trouve dans ce plan parce qu’il lui reste des pas évolutifs à accomplir, doit bien comprendre la relation que le Maître intérieur entretient avec lui, qui diffère bien peu de celle du Guide visible ou incarné qui peut, occasionnellement, mais de plus en plus rarement, lui servir de substitut temporaire. Le rôle du Maître intérieur n’est pas de répondre à toutes les demandes et attentes de l’être qui le représente dans les dimensions inférieures, surtout si, dans une projection outrancière vers l’extérieur, ayant oublié la raison de son choix de s’être incarné, il ne vit plus que d’expédients, au jour le jour, enlisé dans ses caprices, ses fantaisies, ses passions, ses affections douteuses, ses aspirations au ras des pâquerettes. Surtout, à part de le maintenir en vie, tant que par sa fréquence la plus élevée, l’être incarné ne la nie pas, le Maître intime n’intervient jamais dans ses affaires personnelles, se contentant d’entretenir la ligne dure de son destin spirituel.

Dans ce contexte, la mort s’explique par le fait que l’être incarné a déserté irrévocablement l’idéal qu’il s’était fixé avant sa naissance, donc qu’il s’est écarté de son plan de vie au point de devenir régressif, soit de ne plus pouvoir progresser en conscience. Généralement, cette échéance est signalée par la multiplication des malaises récurrents qui finissent par induire dans une maladie dite chronique, alors que tout se guérit dès que le changement de conscience requis s’est produit. Car la maladie ne procède pas du hasard ni de la fatalité, mais d’une incurie, soit du manque de conformité à son plan de vie ou du manque de respect des lois naturelles ou des principes spirituels, d’une résistance consciente ou inconsciente à l’appel de la Vie, notamment des transgressions à la loi de l’Amour. Ainsi, si une maladie continue de se compliquer, celui qui en est affligé doit comprendre qu’il n’a pas compris ce qui se passe dans sa vie et qu’il n’a pas produit le retournement de conscience indispensable à son rétablissement.

Le rôle du Maître intérieur, autant que des Guides incarnés, c’est de dissoudre les illusions qui empêchent un être humain de percevoir la Réalité divine telle qu’elle est et s‘exprime à travers lui et partout dans le Cosmos. Ainsi, il est très rare que les interventions de cette Entité divine impersonnelle puissent correspondre aux attentes de son bien-aimé. Il agit plutôt comme le Susciteur d’obstacles, le Semeur d’épreuves, qui amène un être à puiser dans ses ressources intérieures de manière à sans cesse affermir sa Maîtrise spirituelle. C’est le Maître qui, tantôt rigoureux tantôt miséricordieux, révèle la Voie droite et directe, celle du Cœur sacré, mais sur laquelle son protégé peut louvoyer, même tourner en rond, dans la mesure qu’il ne capte pas ses injonctions ou qu’il les refuse, jusqu’à ce qu’il découvre que son Salut réside dans la nécessité de s’établir dans l’équilibre et d’entrer dans l’harmonie, en alignant ses trois instances personnelles (corps, âme et Esprit). Nul ne peut espérer s’extirper de la Roue de la Vie ou du Cercle des réincarnations tant qu’il n’a pas atteint le taux vibratoire permanent qui lui permette de franchir le Seuil d’un Portail spirituel, d’une Demeure aux multiples demeures dans le Royaume du Père-Mère.

Dans son rôle, par le paradoxe, le Maître intérieur, toujours impassible et inconditionnel, donc peu soucieux de la crédibilité que l’être incarné lui accorde et peu enclin à accorder des faveurs, s’amuse à jouer au Protée, qui peut se montrer tantôt divin tantôt diabolique, tant qu’il n’est pas parvenu à lui donner la leçon la plus judicieuse de manière à le tirer de ses illusions et à l’amener à se conformer à son destin originel, qu’il a librement choisi de découvrir et de manifester à un moment immémorial. Même si l’être humain en vient à transgresser les contrats qu’il a passé avec lui-même, son Dieu intime ne renonce jamais à l’Alliance sacrée qu’il a conclue avec lui. De même agira un Guide avéré, réduit au rôle de Veilleur silencieux ou de Phare de Lumière, indifférent au traitement agréable ou désagréable qu’on lui infligera pour ne pas avoir répondu aux attentes d’un appelant. Il agira toujours au meilleur de sa conscience, refusant de se justifier et de faire des démonstrations, préférant fournir à qui le demande les moyens de se donner les preuves qu’il souhaite obtenir et qui attestent de la validité de son enseignement.

Dans l’Amour pur, par la loi de l’Attraction, dans la pondération spontanée de la rigueur et de la clémence, le Maître intérieur applique tour à tour, au moment le plus opportun, la leçon la plus adéquate et la plus salutaire que l’être incarné doit apprendre dans l’immédiat. Par l’inspiration, son rôle consiste à faire savoir ce qui doit être su et, par le vécu proposé, à faire comprendre ce qui s’impose, dans un juste équilibre entre le plus grand bien de son protégé et celui du bien commun, non à répondre aux demandes arbitraires, souvent inconséquentes et inconsidérées, de l’être qu’il anime et habite.

De la même manière, le Phare de Lumière, qui n’est qu’un être qui a pris un peu d’avance sur les autres, accepte de tendre la main pour aider un autre à aller plus vite ou plus haut pour lui éviter de se perdre, dans la mesure où il l’accepte. Dès lors, il dit toujours ce qui est à dire, plutôt que ce que son protégé veut s’entendre dire, et il fait ce qui est à faire, plutôt que de l’encourager dans ses choix insignifiants. Si l’être incarné persiste dans ses choix régressifs, par le courant de vie qui circule à travers lui, qu’il ne peut arbitrairement diminuer, le Maître intérieur le laissera se compliquer la vie de plus en plus jusqu’à ce que, par une soudaine compréhension, suite à la contraction de plus en plus forte qu’il sent se produire en lui, il s’amende, sinon, il le laissera creuser sa propre tombe. À titre de Monade divine, peu enclin aux regrets et aux remords, n’est-il pas doté de la patience même de l’Absolu pour ce qui a trait au rythme évolutif et au degré de compréhension de chaque être incarné, chacun étant doté d’un rôle fonctionnel particulier qui conditionne largement les aléas de son destin?

Dans la vie courante, il n’y a rien de plus loufoque et d’inquiétant, chez un être incarné, que de présumer de la manière que le Maître intérieur, ou son substitut incarné, devrait procéder pour produire l’Initiation, puisque son rôle consiste précisément à rendre conscient ce qui est encore inconscient et cause les échecs récurrents d’un être incarné. Le Maître intérieur n’est pas le Serviteur de l’être incarné; quant à l’être incarné, que cela lui plaise ou non, il est et demeure le serviteur du Plan de Dieu. Si cet être incarné est inconscient de ce qui fait obstacle sur sa voie et lui nuit, comment peut-il croire savoir ce qu’il convient qu’il vive, au jour le jour, pour parvenir à sa délivrance?

Encore, comment un quidam peut-il choisir arbitrairement de guider autrui? Bien qu’il ne puisse plus intervenir que de façon ponctuelle, dans un cadre très étroit, sauf de rarissimes exceptions, le Maître visible et avéré doit avoir reçu l’adoubement d’une succession disciplique authentique et ininterrompue, il ne peut provenir d’un apparent parachutage divin sur Terre, qu’on parle de «walk-in» ou d’autres entités spirituelles ou extraterrestres pas plus plausibles. Et il ne peut recevoir un tel adoubement que s’il maîtrise entièrement les divers aspects de sa vie personnelle. Ainsi, tout être qui n’a pas reçu une telle mission devrait comprendre que, s’il croit en détenir une, il ne peut être inspiré que par les Forces de l’Ombre. Quant aux êtres vraiment lumineux, puisqu’ils appartiennent à la Conscience christique, ils ne peuvent que ressentir naturellement et sans réserve qu’ils doivent se ranger à leurs côtés, leur accorder leur allégeance, respecter leur rang et les supporter de leur mieux dans leurs entreprises. Même Jésus, le plus grand Avatar de l’Histoire humaine à ce jour, l’a confirmé en son temps, en choisissant, pendant les nombreuses années de sa vie privée et secrète, de recevoir toutes les initiations supérieures de toutes les Écoles initiatiques encore actives, avant de se lancer dans son ministère public.

En fait, le Maître intérieur de chaque être incarné s’ingénie à jouer au Génie intime, apparemment tantôt bienveillant tantôt malveillant, qui le méduse jusqu’à ce qu’il capte la Réalité dans toute sa splendeur et sa plénitude. Et ce que, selon le besoin, il peut se montrer tendre ou drastique dans ses verdicts! C ’est ce qui fait dire qu’un être gagne à se méfier de la manière qu’il définit la Providence divine qui reste tout de même, au premier chef, l’Artisan de l’application de la Justice immanente, soit l’Entité qui ramène un être face à lui-même dans sa réalité du moment, qu’elle soit abjecte, médiocre ou sublime.

Par ailleurs, c’est donc à tort qu’un être comprendra l’injonction de s’abandonner à la Lumière comme une assertion le justifiant de s’établir dans l’indifférence et l’apathie, pour ce qui relève de son destin ultime. Tout être incarné doit poser les actes qui lui permettent de récupérer son entière liberté, d’agir de façon responsable, c’est-à-dire répondre de ses choix, de purifier ce qu’il a souillé, d’ajuster ce qu’il a désajusté, de ramener à la conscience ce qu’il a oublié, et assumer entièrement son destin par lui-même. Le tout doit se dérouler conformément à la maxime spirituelle : «Sans Toi, je ne suis rien et je ne peux rien, mais, avec Toi, Je Suis Tout et Je Peux Tout.» Ainsi, celui qui demande, reçoit; celui qui cherche, trouve; et celui qui frappe, reçoit réponse à son appel.

En fait, dans la Nouvelle Ère, ce qui a surtout changé, par rapport à l’ancienne dynamique initiatique, c’est que, depuis l’entrée dans l’Instant éternel, tout être peut choisir de faire son ascension dans les plans supérieurs de la Conscience cosmique, et compter qu’elle se produise dans sa présente vie en incarnation, ce qui peut lui assurer d’accéder à l’immortalité, soit lui éviter de devoir de nouveau passer par la mort et la réincarnation pour être en mesure de passer d’un plan de conscience à un autre. De plus, puisque les anciennes méthodes, les enseignements antiques, les vielles techniques et les paradigmes d’autrefois ne fonctionnent plus, à son insu, celui qui ne parvient pas à se libérer de ses anciennes mythologies et de ses croyances périmées, ne peut que se lier à la densité et à la dualité et se maintenir derrière le voile matériel, parce qu’il reproduit, tout aussi artificiellement que vainement, les circonstances et les situations anciennes. Comme le monde matériel se disloque de plus en plus vite, il ne peut plus que graviter purement et simplement dans son néant qu’il prend pour la Nouvelle Réalité.

En outre, l’être incarné doit considérer l’expérience agréable ou désagréable qui lui est proposée dans le moment comme sa priorité afin de la pousser plus loin ou de lui trouver une solution, de manière à amincir le voile de ses illusions personnelles. L’expérience qui lui est proposée dans le moment présent éclaire de la manière la plus crue la transaction qu’il doit mener sur le champ pour accomplir un nouveau pas évolutif, d’où elle doit prendre le pas sur toute autre choix qui pourrait s’imposer dans l’immédiat.

Surtout, il ne doit considérer le Guide incarné, déguisé en Phare de Lumière ou en Veilleur silencieux, que comme une ressource ponctuelle dont il ne doit jamais appliquer les lumières sans, avec prudence et sagesse, les passer au filtre de son discernement, avant de les adapter à sa réalité. Il n’est pas des attributions du Guide incarné, de plus en plus discret et effacé, d’imposer à qui l’appelle sa conception de la vie, mais de l’aiguiller sur son ressenti et sur ce qui correspond aux affinités de son âme afin qu’il incarne sa propre vérité, la voie d’accès la plus directe à la Vérité absolue. Surtout, sans intervention indue, il doit rapprocher un être de son Centre divin et le retourner à lui de manière à ce qu’il devienne sa référence constante, amenant l’aidé d’un moment à toujours rester parfaitement détaché de lui, lui rappelant l’importance de l’intériorisation quotidienne pour se rapprocher sans cesse davantage de son Centre divin, alors que, à chaque pas qu’il fait vers son Dieu intérieur, celui-ci en fait dix vers lui.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 07:19

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Porté à votre conscience par Arcturius,
le 3 février 2013
L’Absolu est Esprit. L’Esprit est autant Essence que Substance puisque la Matière n’est jamais que de l’Énergie cristallisée. Même qu’il est l’Être qui comble tous les besoins.

Dieu est non seulement la Source de l’Abondance, de la Richesse, de la Prospérité, de la Croissance et de l’Expansion, il est même l’Opulence. Puisque l’être humain a été créé à l’image d…e Dieu, il est tout à fait juste que ses besoins soient comblés en tout. Toute créature de Dieu doit finir par lui ressembler dans tous ses aspects.

De même que la Source de la Vie pourvoit à tout, ne pouvant jamais se tarir ni manquer de quoi que ce soit, de même l’être incarné ne devrait jamais être dépourvu de rien, connaître la carence, la faiblesse, la limitation. Il ne devrait jamais être dépourvu de ce qui vaut la peine d’être vécu sur la Terre, de ce qui peut l’amener à exprimer plus de vie dans son milieu, de ce qui peut l’aider à se connaître dans son infinité. Il devrait réussir en tout. Il devrait être porté à faire des choses constructives, soit, à poser des actes qui en valent la peine.

Il faut savoir que, pour Dieu, rien n’est grand ni petit. Les comparaisons naissent dans le mental humain. En outre, Dieu ne connaît aucun impossible. Pour lui, rien n’est ni facile ni difficile. Pour lui, tout est, tout simplement. En lui, tout existe, du moins en virtualité. Plus encore, Dieu ne cherche jamais à savoir si une demande ou une proclamation est capricieuse ou nécessaire. Même que le Grand Subconscient ne fait aucune différence entre une réalité, un fait de l’imagination ou un rêve.
Autrement dit, la Loi divine, avec ses multiples principes, s’exprime immuablement dans l’impersonnalité, d’une manière neutre, comme mécanique ou automatique. Elle est dite neutre parce qu’elle ne fait pas d’acception ni d’exception, soit qu’elle n’accorde ni faveur ni privilège. Ne se sentant menacé en rien, Dieu ne cherche pas à savoir qui s’en sert et dans quel but.

En fait, le Créateur a établi toutes ses créatures dans l’Abondance. La question est de savoir si elle est demeurée dans cet état de conscience ou pas, soit de savoir comment, si elle n’est pas satisfaite dans ses attentes, elle s’en est coupée. Tout ce que le Créateur possède, il le met à la disponibilité de ses créatures. N’importe quand, il est disposé à le partager avec qui le demande ou, mieux dit, avec qui se sert. En cela, chacun peut se servir à volonté. Mais il doit retenir qu’il n’obtiendra jamais rien pour rien, qu’il devra y apporter sa quote-part.

En effet, il faut savoir qu’un être ne peut obtenir ce qui va à l’encontre du Plan divin, comme il ne peut obtenir ce qui nuirait aux autres ou perturberait le bien commun. En outre, il ne peut obtenir ce qu’il ne peut concevoir, ce à quoi il ne croit pas, d’où il importe que ce co-créateur élargisse progressivement son champ de conscience par l’expérience. Enfin, chacun doit détenir une monnaie d’échange pour ce qu’il reçoit, payer un prix mental ou spirituel, ce qui signifie qu’il doit tout consacrer à son évolution, à l’établissement de sa Maîtrise totale ou de sa Réalisation transcendantale.

Hors de ces conditions, l’être humain est réduit à gagner sa vie à la sueur de ses bras, plutôt qu’à la sueur de son front. En passant, la sueur de front représente ce qui, dans un acte créatif, doit se passer dans les deux hémisphères du cerveau : pour combler ses besoins, chacun doit recourir à son intuition et à son imagination, les deux piliers de sa vie. Il doit s’inspirer de son intuition pour déterminer ce qui vaut la peine d’être demandé, par rapport à son plan d’incarnation; ensuite, il doit recourir à son imagination pour en former le moule de pensée qui, dès qu’il est complété, se remplit de lui-même de l’Énergie subtile.

L’attitude créatrice se situe là où de nouveaux principes commencent à se manifester dans un nouvel ordre de conditions, soit dans un plan qui transcende l’expérience passé d’un être incarné et produit pour lui un avancement réel. Cela signifie que lorsque cet être s’éveille à la réalité qu’il ne fait qu’un avec l’Esprit de Vie, ce dernier s’éveille spontanément à la même réalité. Dans cette perspective, l’attitude créatrice requiert à la fois un désir puissant, une dévotion curieuse, presque enfantine, une infusion de foi, une maîtrise de la pensée, avec la volonté de mener une vie disciplinée, équilibrée, sans écart.

Avant même qu’un être ait demandé, il a déjà reçu. Cet aphorisme métaphysique ne signifie nullement que Dieu intervienne directement ou spécialement dans la vie d’un être au moment de sa demande. Cela rappelle plutôt que, dans le Réservoir cosmique, tout préexiste déjà, mais de manière informelle. Chacun peut donner la forme qu’il veut à une part de la Substance subtile qu’il contient.
Autrement dit, avant même qu’un être demande, ce qui peut permettre de la manifester concrètement existe déjà dans le plan éthérique omniprésent. Chacun n’a donc qu’à se servir en appliquant la technique de la créativité spirituelle. Dès qu’un être tourne sa pensée vers la Source divine, il rétablit immédiatement en lui le courant, il réintègre l’élan vital universel.

Dans la créativité spirituelle, c’est une prise de contact avec la Loi unique qui s’effectue. Cela se produit par la prise de conscience que l’Énergie universelle, dans son jeu immuable de Loi cosmique, procède de cause à effet. Nulle cause ne peut aller sans effet, comme nul ne effet ne peut varier de sa cause.

Ainsi, un être est forcé de constater que tout préexiste éternellement, en quantité inépuisable, sans possibilité de manque. Tout existe déjà, à la disposition de chacun, sans la moindre impossibilité d’exécution ou de manifestation. Tous les principes et toutes les propriétés préexistent à une demande ou à une prise de conscience. Il ne reste à chacun qu’à en faire un bon usage puisque, s’il est gratifiant de bien se servir d’eux, un être peut payer de sa vie le fait de mal s’y prendre. S’intérioriser et méditer dans la paix et le silence mènent plus loin que tous les autres accomplissements humains.

© 2012 Bertrand Duhaime (Douraganandâ) Note : Autorisation de reproduire ce document uniquement dans son intégralité –donc sans aucune suppression, modification, transformation ou annotation, à part la correction justifiée d’éventuelles fautes d’accord ou d’orthographe et de coquilles– veillant à en donner l’auteur, Bertrand Duhaime (Douraganandâ), la source, www.facebook.com/bertrand.duhaime, ou le site www.lavoie-voixdessages.com, et d’y joindre la présente directive, en tête ou en pied de texte.

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 09:02
 

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Savoir donner et recevoir, un art sacré…

Porté à votre conscience par Arcturius,
le 19 janvier 2013

Pour les plus âgés, encore aujourd’hui, pour les Chrétiens, c’est depuis leur plus tendre enfance qu’ils entendent parler de la valeur du don. Ils ont appris à donner sans attente, sans compter, sans espoir de retour comme l’une des conditions de plaire à Dieu et de mériter leur salut. Ils devaient s’astreindre à donner à autrui, à échanger avec eux, à partager le meilleur de leur être, de leur temps et de leur avoir, à les aider q…uand ils étaient dans le besoin, même si cela ne leur convenait pas toujours ou s’ils n’en avaient pas le goût, s’imposant de se rendre disponibles, au détriment de leurs propres nécessités, par exemple lors de corvées d’entraide auprès de nécessiteux, après une catastrophe ou un cataclysme. Il leur fallait simplement donner comme témoignage d’amour ou de charité, de solidarité, de fraternité, d’humanité, parce que, disait-on, il n’y avait rien de plus noble que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Mais les formateurs de l’époque ont bien peu parlé de la nécessité de savoir recevoir. Ils ont négligé d’expliquer qu’avant de donner, il faut avoir appris à recevoir. Car qui peut avoir sans avoir accepté de recevoir?

N’est-il pas étrange que ces gens, pourtant intelligents, aient appliqué la loi du don et du redon en insistant sur le don, mais en oubliant l’aspect du redon? Ainsi, ils ont imprégné la conscience de ceux qu’ils ont formés du principe du don, du partage et de l’aide à autrui, mais ils ont oublié l’aspect du rechargement, qui passe par le savoir recevoir dans le même amour, la même simplicité et la même dignité qu’il faut savoir donner.
Pourtant, celui qui donne, donne et donne encore, veillant à ne se recharger par lui-même, sous prétexte qu’il ne doit accepter de recevoir qu’en cas de dernière nécessité ou qu’il ne veut rien devoir aux autres, repousse la réalisation de ce qu’il désire ou de ce à quoi il aspire. L’échange à sens unique épuise et dévitalise, confinant à l’inanition… et à une disparition prématurée. Qui refuse ou néglige de recevoir dans le même état d’esprit qu’il sait donner se refuse le droit à la croissance, à l’expansion, à la prospérité, à la plénitude, d’où il ne peut que se flétrir et régresser.

En fait, c’est une manière de priver un auxiliaire d’incarnation du privilège de jouer son rôle fonctionnel d’instrument ou de véhicule de l’Approvisionnement divin, ce qui l’amène à s’écarter pour aller accomplir ailleurs sa mission, sans avoir pu s’identifier. Car, par contrat antérieur à l’incarnation, tout être incarné s’est fait accompagner d’auxiliaires lui permettant, s’il en maintient le choix, autant de développer ses compétences, d’affiner ses connaissances ou de démontrer les forces qu’il s’est découvertes, que d’accepter que d’autres suppléent aux carences qu’il porte dans d’autres domaines, puisqu’il ne peut tout apprendre et découvrir en une seule vie.
Il est certain que, pour éviter que l’eau d’une citerne, symbole ici de l’énergie omniprésente, stagne et se corrompe, il faut qu’elle circule constamment. Mais le fait de circuler constamment implique autant un dispositif d’évacuation qu’un autre d’alimentation. Car nulle citerne ne peut donner ce qu’elle ne contient pas ou ne contient plus : nulle citerne vide ne peut assurer la survie d’un assoiffé, encore moins d’un grand déshydraté. De même, tout appareil électrique fonctionnel comporte un dispositif d’entrée de l’énergie et un autre de sortie.

Dans toute communication, qu’elle soit de l’ordre de la conversation ou d’un autre ordre d’échange et partage, il faut deux pôles : un pôle émetteur et un pôle récepteur d’égale valeur. Dans l’ordre de la semence et de la moisson, un riche ne pourrait apprendre la nécessité et la grandeur de donner généreusement dans l’amour inconditionnel et impersonnel, sans jugement ni attente, s’il n’existait pas de pauvres. Il est aussi difficile de maîtriser la technique du véritable don amoureux que celle de la réception amoureuse. Après des années d’études, un médecin ne parviendrait pas à parfaire sa compétence sans l’existence des patients ou clients que sont les malades. Le diplôme d’enseignement d’un professeur ne servirait à rien, ne pouvant même pas lui servir de gagne-pain, s’il ne trouvait une institution lui permettant d’instruire d’éduquer des étudiants. De même, les parents qui ne peuvent procréer des enfants ou en adopter ne peuvent pas découvrir et comprendre grand-chose de ce rôle traditionnel de l’éducation, à part ce qu’ils peuvent saisir par l’observation de l’expérience d’autrui. Qui veut se divertir ou s’exercer au jeu du lancement d’une balle doit autant accepter de la lancer que de la saisir au vol, quand un partenaire de jeu la lui relance.

Celui qui dirige trop son énergie sur lui-même, ne sachant que prendre et accumuler, devient une citerne qui s’expose à exploser. Celui qui oriente trop son énergie vers les autres, ne sachant que remettre et donner, devient une citerne qui s’expose à imploser. Toute citerne doit rester ouverte à son niveau supérieur, comme à niveau inférieur, ce qui assure la libre circulation de ce qui y entre. Pour assurer que le niveau de l’eau y reste stable ou y augmente, il faut que le débit reste le même à l’entrée qu’à la sortie ou qu’il augmente à l’entrée.

Du reste, dans l’ordre du partage et de l’échange, un être ne doit partager que ses surplus, puisque la plus large part de ce qu’il s’attire doit servir à combler ses propres besoins, à lui assurer le nécessaire (qui est de l’ordre de la survie, même de la vie dans le bien-être) et l’essentiel (qui est de l’ordre de l’accomplissement personnel ou de l’évolution individuelle). Les vases communicants qui partagent par le bas amènent deux vases à s’équilibrer au point d’équilibre de ce que contiennent l’un et l’autre vases : la plupart du temps, l’un y perd beaucoup tandis que l’autre y gagne d’autant. Ceux qui partagent par le haut assurent que le vase le plus plein ne déverse dans l’autre que ce qui fait part de ses surplus, sans soustraire de la part qui assure sa propre efficacité et qui comble les besoins de sa propre vie : l’un partage, comblant une part de la vacuité de l’autre, mais sans s’appauvrir et sans s’exposer au danger de régresser, tandis que l’autre s’en trouve grandi ou enrichi.

Qui sait observer la Nature avec attention en tire toujours de salutaires leçons puisque tout se passe en haut comme en bas, mais de façon inversée. De même au Ciel, de même sur Terre, dans un Jeu amoureux éternel de réflexion du Sujet divin à son Objet, de son Image (sa Réalité) à sa Ressemblance (son Reflet ou sa Projection). Qu’une citerne reçoive trop par rapport à ce qu’elle émet ou qu’elle émette trop par rapport à ce qui l’alimente, il s’établit un déséquilibre inquiétant. Il en va ainsi de la vie que celui qui va faire ses courses ou ses emplettes gagne à apporter ses propres sacs lui permettant le transfert des denrées ou des biens d’un endroit à un autre. De même, celui qui veut recevoir doit préparer des paniers pour accueillir ce qu’il désire. Mais, dans toute transaction, comme dans tout achat, il devra offrir sa quote-part qui lui permet que l’échange se produise. Et il ne gagnerait rien à acheter des produits sans les rapporter à la maison, car ils ne les auraient pas au moment où il en aurait besoin.

Dans un univers où le Grand Approvisionneur cosmique, qui n’est nul autre que la Providence divine, s’exprime dans l’Unité, chacune des étincelles du Grand Tout doit être prête à recevoir les dons de la vie, comme à les partager avec ses semblables, voire avec toutes les créatures. L’acte de recevoir est aussi sacré et indispensable que celui de recevoir, et inversement. Tout ce qu’un être se voit proposer représente, en quelque sorte, un présent d’amour divin à travers l’un de ses instruments incarnés. À lui de déterminer s’il en a besoin ou pas, s’il lui convient ou pas, s’il capte la leçon qu’il peut en tirer.
Par sa loi de Causalité (action et réaction ou cause à effet), l’Univers ne comble que ceux qui savent trouver l’équilibre entre l’accueil et le don, s’ouvrant ensuite à l’accueil du retour tout en veillant immédiatement à la part de redon (environ dix pour cent de ce qui est reçu). Donner et recevoir font partie du même processus de partage et d’échange, sauf que l’acte de recevoir doit précéder celui de donner. N’est-ce pas le message que lance l’enfant nouveau-né, dans son dénuement et sa dépendance jusqu’à sa maturité?

Du reste, c’est même un service cosmique à rendre à ses compagnons d’incarnation que d’accepter de prendre ce qu’ils proposent d’offrir, si cela est d’une quelconque utilité ou d’un quelconque bénéfice. Il s’agit de recevoir, de bénir amoureusement, de partager et de rester ouvert à une plus grande abondance. C’est ainsi qu’un être apprend, en s’efforçant de lui ressembler, à devenir opulent comme son Créateur qui, à titre de Source de toute richesse, est d’une abondance infinie. Il suffit, même quand on a beaucoup, de continuer d’accueillir, de rester détaché de ce qu’on reçoit, de savoir remercier sincèrement pour ce qu’on est et pour ce qu’on possède déjà.
Nul être ne recevra jamais ce qu’il désire ou ce à quoi il aspire s’il ne s’ouvre pas à recevoir autant qu’il donne. Qui ne sait pas recevoir ne peut pas voir sa situation changer pour le mieux, attirer ce qu’il désire dans sa direction, car il exprime alors tacitement, en repoussant ce qui lui revient, le fait qu’il n’est pas digne de croître et de prospérer, qu’il ne mérite pas qu’il en soit ainsi pour lui. Il en est de même lorsqu’il économise inutilement : il proclame qu’il n’a pas droit à ce qui est cher, coûteux, onéreux ou qu’il n’est pas digne de se procurer une réalité au prix demandé. Il s’évalue à rabais, payant, par un retour de plus grande pénurie, le prix de sa piètre évaluation.
Car il appartient à chacun de s’évaluer dans l’accomplissement de ses œuvres, pas à Dieu. Ce qui fait la différence entre un riche et un pauvre, c’est que le riche sait se donner, se permet de dépenser sans compter, dénué de toute peur du manque, alors que le pauvre se croit emprisonné dans son rôle misérable pour la vie. De par l’arbitraire du destin, il se croit né pour un petit pain, il se fait valet au pays des rois. Pourtant, celui qui se réduit, jusqu’à se faire tapis, n’a pas à se surprendre qu’on s’essuie les pieds sur lui.

Comme je l’ai appris dans ma propre expérience, celui qui donne trop se dévitalise et s’appauvrit et il s’expose à l’ingratitude des autres au point, après trop de blessures apparemment injustes, de devoir s’isoler un jour dans une solitude amère. Les autres prennent trop rapidement pour un dû ce qui représente une offre gracieuse et un surplus dans leur vie, mais qui est fourni ou présenté régulièrement. Il est peu apprécié, dans son être et dans ses créations, parce qu’il s’évalue à rabais, s’installant dans un certain état d’infériorité, même si son motif secret consiste, dans sa dépendance affective, à acheter l’amour d’autrui. Nul n’accorde une grande valeur à ce qu’il réussit à se procurer à vil prix. Mais, dans un juste retour, c’est se faire bien payer pour son incompréhension de la dynamique de la vie.

En revanche, celui qui ne donne pas assez, s’attire la suspicion sur ses intentions. Considéré comme un égoïste, un exploiteur, un pilleur, un prédateur, il est repoussé, isolé. Souvent, dans sa possessivité et son accaparement, c’est lui qui, comme un misanthrope, choisit de s’écarter des autres par peur de se faire prendre injustement. Il s’assèche, il se crispe comme un rapace, il devient suspicieux, sévère et hargneux, très diviseur. Il voit un ennemi potentiel dans tout être qui l’approche. Pourtant, curieusement, c’est souvent l’être le plus généreux qui est le plus suspecté d’exploiter les autres. Mais cela, c’est une autre histoire…

N’est-il pas étonnant que des gens dépenses autant en achats superflus, vains et inutiles, qui ne servent qu’à masquer les apparences, à perpétuer la dualité, à renforcer la densité ou à entretenir les illusions, notamment la peur de vieillir et de s’enlaidir, alors qu’ils n’ont jamais d’argent pour se procurer les documents qui pourraient les instruire et former leur conscience à un plus grand bonheur et à une plus grande plénitude. Et ce sont souvent les Européens qui sont les plus pingres, les plus subtils et les meilleurs dans cette tentative de prédation.

Ainsi, combien de fois les gens ne me font-ils pas savoir, dans un désir de m’émouvoir de leur sort et de m’amener à leur fournir mes documents gratuitement : «Pour avoir lu certains de vos document inspirés, je sais à quel point ils sont pertinents et instructifs. Mais, à mon grand déplaisir, parce que je suis étudiant ou autre chose, je dois admettre que je n’ai pas l’argent pour me les procurer». Et si je ne m’exécute pas, on me boude, on se retire de la liste d’amis virtuels, on ne donne plus de nouvelles, on passe ailleurs pour reproduire son frauduleux manège.

Même chez les gens qui se disent éveillés, on veut tout obtenir pour rien, en oubliant qu’on ne peut prospérer que par la semence et la récolte. Tel on évalue un autre, tel on est évalué. Alors, basta! Ce ne sont là que des balivernes qui surgissent, chez un être ignorant, tiède ou indécis, de l’incompréhension des lois de la Vie! Se procurer ce qui fait le nécessaire assure la survie, mais se procurer ce qui représente l’essentiel, fait la vie, permet d’être vraiment. C’est ce qui ouvre la conscience et rapproche de l’accomplissement. Et cela, c’est question de savoir ce qui importe le plus de manière à bien établir ses priorités. Si j’avais agi ainsi, du temps de ma formation, je ne serais toujours qu’un endormi qui se prend pour un éveillé, pour avoir tenté de spolier en vain le savoir d’autrui. Ce qu’on ne sait pas apprécier à sa juste valeur ne rapporte jamais les bénéfices escomptés.

Investir où cela importe, c’est un don amoureux qu’on se doit à soi-même. Chacun gagne à savoir se procurer au prix indiqué ce qu’il juge important pour son évolution. Pourquoi un autre accomplirait-il ce geste gracieux à son endroit quand, dans sa peur de la pénurie, il n’a pas le courage de se donner à lui-même et ne fait pas confiance en l’Approvisionnement universel? En cela, la cause précède l’effet.

Recevoir, c’est se préparer à donner, quand donner, c’est se préparer à recevoir plus encore. Autrement dit, ici-bas, tout être reçoit pour donner et il reçoit par la suite dans la même mesure qu’il continuer de recevoir, tout en acceptant de redonner. C’est la seule manière de maintenir l’énergie vitale en circulation et de l’amener à se multiplier au centuple, dans la mesure où le don est accompli dans la pureté d’intention, la spontanéité, la sincérité, la confiance, l’amour, le détachement, le non-jugement, donc sans attentes ni arrière-pensées.

© 2012 Bertrand Duhaime (Douraganandâ) Note : Autorisation de reproduire ce document uniquement dans son intégralité –donc sans aucune suppression, modification, transformation ou annotation, à part la correction justifiée d’éventuelles fautes d’accord ou d’orthographe et de coquilles– veillant à en donner l’auteur, Bertrand Duhaime (Douraganandâ), la source, www.facebook.com/bertrand.duhaime, ou le site www.lavoie-voixdessages.com, et d’y joindre la présente directive, en tête ou en pied de texte.

© 2013, Les Chroniques d'Arcturius
Les Chroniques d'Arcturius.

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Je choisis de vibrer l'Amour la Joie et l'Harmonie
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avec toute forme de vie
sur cette planète dans les quatre directions,
avec les quatre règnes et les quatre éléments
ainsi que tous les DEVAS DE LUMIERE.
Qu'il en soit ainsi.
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