En fait, la majorité des transmissions des médiums, même les transmissions apparemment les plus inspirantes, proviennent d’entités des plans
inférieurs de la Conscience cosmique qui se livrent une lutte acharnée pour la détention du pouvoir et qui savent revêtir tous les masques pour y parvenir. Nous vous rappelons que, dans ces
plans sombres, régis par le libre-arbitre, des clans se sont ingéniés à inventer des entités d’apparence lumineuse, des doublons artificiels des anges, archanges, maîtres réalisés,
extraterrestres illuminés et avatars de tous acabits et de toutes provenances, pour mieux méduser les êtres humains incarnés et retarder de leur mieux leur accession à la Lumière. Et ce ne sont
pas certains de vos semblables, souvent sans formation spirituelle appropriée, mais soudainement parachutés dans une prétendue mission, qui détiendront suffisamment de sens commun et de
discernement, surtout de prudence sage ou de sagesse prudente, leur permettant de faire la part de la désinformation. Encore que, la plupart de temps, par leur manque de compréhension du
vocabulaire initiatique et de connaissances métaphysiques, ils ne comprennent même pas de quoi ces imposteurs des plans subtils les informent ou sur quoi ils les renseignent.
Le mot «channeling», que, selon les auteurs, on traduit par «canalisation«, «transmission médiumnique» ou «communication spirituelle», proviennent
censément d’êtres de lumière, d’entités angéliques, de maîtres réalisés, voire d’extraterrestres évolués, à moins que l’auteur ne se canalise lui-même dans des aspects inconnus de sa
multidimensionnalité. On comprendra que l’Absolu, qui peut ponctuellement parler à chacun à l’intérieur de son cœur, et qui, du reste, lui parle constamment, autant par les signes qui
l’accompagnent dans son environnement que par les expériences qu’il s’attire, n’a absolument pas besoin d’intermédiaire pour l’atteindre. Et, s’il sait s’intérioriser, il peut s’informer de
lui-même par avance et prévenance en interprétant correctement les symboles, les intuitions et les ressentis, qui représentent l’expansion d’un archétype divin fondamental, qui lui est adressé,
et qui résume son destin. Du reste, l’Absolu ne gagnerait pas à s’adresser aussi souvent à l’humanité par des truchements extérieurs, ce qui entretiendrait l’irresponsabilité d’êtres appelés à
développer leurs propres facultés spirituelles, afin de s’assumer de façon libre, autonome, indépendante, dans l’esprit de fraternité et de solidarité, histoire de ne pas rester indéfiniment à
la remorque d’autrui, mais surtout afin d’éviter de devenir les victimes de manipulations externes.
Par rapport à la médiumnité traditionnelle, les «channels» attribuent l’origine des messages qu’ils captent à des entités spirituelles, donc à des
êtres désincarnés, lesquelles solliciteraient l’aide de ce tiers qui détiendrait l’aptitude, quand on ne dit pas le «don», ce qui est encore plus suspect, de transmettre, en leur nom, un
message important au monde. Dans ce type particulier d’expérience, par affinité, le médium se retrouve comme dans un état de «fusion» avec une autre conscience, difficilement identifiable,
plutôt que d’être vraiment «habité» par une entité surnaturelle, ce qui l’amène à dire qu’il sert de «canal» ou de «voie de transmission» à l’entité concernée. Donc, il y a des «channels»
dégagés et des «channels» comme possédés.
Pour le «channel», la démarche d’établissement du contact consiste à se détendre et à se centrer pour se plonger dans un état méditatif, dans un
état de conscience altérée, apparentée à la transe, de manière à s’ouvrir à l’entité qui a choisi de le visiter, ce qui signifie qu’il attire une entité en correspondance avec son taux
vibratoire, Dès lors, il peut subir des modifications de la personnalité et du timbre de la voix, bien qu’un bon nombre d’entre eux ne connaissent pas ces états altérés, ce qui leur permet de
garder toute leur lucidité et leur liberté d’action. Il n’empêche que le point commun de toutes ces pratiques reste le fait que le sujet reçoit un message de la part d’une entité extérieure à
sa propre conscience, présumément afin d’instruire l’humanité sur le destin du monde et de lui faciliter son parcours évolutif. Sans devenir suspicieux à outrance, il faut se demander quel
intérêt le Créateur pourrait avoir à s’adresser à ses créatures par des intermédiaires qui, par leur infériorité vibratoire, ne pourraient que diluer son message, bien qu’ils se disent mandatés
de sa part.
Présentement, dans une mode mal comprise de faire démocratique et de niveler les consciences, le «channeling» est trop largement considéré comme
sans danger, ce qu’il n’est pas entre certaines mains d’êtres affligés de diverses débilités, notamment la paranoïa, le dédoublement de personnalité et la schizophrénie, ce qui amène des écoles
de pensée à le rendre disponible à tout un chacun. Il faut dire que l’enseignement de cette technique, par l’aspect élitique qu’il fait miroiter, puisqu’un médium se démarque toujours du
commun, peut se démontrer assez lucratif, ce qui écarte rapidement les scrupules de conscience d’un être qui redoute la pénurie ou dont les convictions spirituelles peuvent facilement vaciller.
Ne le présente-t-on pas comme une faculté accessible à tous, donc comme un don universel qui n’attend qu’à être découvert à travers certaines pratiques d’ouverture d’une porte secrète de la
colonne vertébrale, dans la région de la nuque?
Il n’y a rien de plus faux puisque, pour s’adonner sans danger à la médiumnité, dont le «channeling» est une forme, il faut avoir définitivement
ouvert et purifié tous ses chakras inférieurs, par une technique adéquate, jusqu’au troisième œil, qui donne l’accès au plan intuitif. Autrement dit, il faut déjà détenir une grande maîtrise de
soi, détenir la faculté de maintenir en permanence le taux vibratoire d’un Bouddha. Il n’est pas étonnant que, en général, l’enseignement du «channeling» attire des êtres désespérés, perdus
dans la pensée magique, ou des candidats à l’ego surdimensionné, qui ont besoin d’attention et de reconnaissance, en quête de sensationnel pour l’obtenir, ce qui les rend très vulnérables à la
manipulation ou à la domination, en raison de leur incompréhension et de leur penchant vers l’orgueil spirituel. Ou, comme le Reiki, il attire des pauvres qui trouvent en lui un moyen de
s’organiser une carrière de consultant ou de thérapeute au moindre coût.
C’est la raison pour laquelle on peut se demander comment on peut faire confiance à des gens qui proposent de former à cette technique, mais qui
n’ont pas suffisamment de conscience et de sens des responsabilités pour s’empêcher de publier n’importe quoi sur leur site ou sur divers réseaux sociaux. Sans empathie pour les faibles
d’esprit et les naïfs, en quêté de prise en charge ou de salut par procuration, plus nombreux qu’on ne le croit, dont ils devraient être les gardiens, à titre de Veilleurs silencieux. Plutôt,
ils s’entêtent à poursuivre leur prétendue mission, au mépris des ravages qu’ils peuvent causer chez les ignorants, en quête de mystérieux, au lieu de s’en tenir à un type d’information
crédible, peut-être, par exemple, l’enseignement traditionnel, qui a fait ses preuves et qui n’a besoin que d‘être adapté à la présente phase d’Ascension. Mais ils préfèrent se donner, comme
ligne de conduite, de fournir des avis ou des conceptions divers, laissant les lecteurs, de tous acabits et degrés de formation, à leur propre discernement. N’est-ce pas trop facilement se
laver les mains quand on se prétend collaborateur de l’instauration d’un Monde nouveau? Le Monde nouveau trouvera-t-il une conscience épurée, le rapprochant de l’Unité, dans cet étalage d’un
étrange mélange des lois naturelles et des principes cosmiques, incontestables, aux élucubrations les plus farfelues de n’importe quel être qui se prétend inspiré? Et un «channel» tire-t-il sa
crédibilité de l’affirmation qu’il fait lui-même qu’il est relié à une entité spirituelle plus élevée dans la Hiérarchie divine que la plupart des autres transmetteurs?
Depuis quelques années, n’a-t-on pas tendance à présenter le «channeling» comme la technique initiatique de l’heure? Ne le présente-t-on pas de
manière à inciter tout un chacun à s’y adonner, le présentant comme une faculté accessible à tous, puisqu’il est décrit comme un don universel qui n’attend qu’à être découvert à travers
certaines pratiques? Si cela était aussi vrai, on pourrait dire la même chose de l’autoscopie, de la télépathie, de la vision et de l’audition subtile, de la télékinésie, du poltergeist et,
pourquoi pas, de la production de prodiges? Faisons croire aux gens qu’on peut leur apprendre à lire les pensées secrètes des gens, à changer l’eau en vin et à marcher sur les eaux. Il y a
assez de jeunes mécréants crédules, en mal de sensations fortes, qui, du coup, ouvriront leurs goussets et récompenseront largement, jusqu’à ce qu’ils découvrent l’imposture. Mais, astucieux,
on aura eu le temps de parer à leur colère en s’exilant quelque part, son compte en banque bien gonflé!
C’est probablement en raison d’un mélange des genres semblable que, il y a quelques années, au Québec, deux des enseignants de cette ouverture à
l’invisible de l’Estrie ont fini par s’impliquer, à leur insu, dans le réseau d’un escroc notoire, qui a fini par s’attirer plusieurs années de la prison, après avoir entraîné certains de leurs
suivants dans un gouffre financier. Et c’est ainsi que, en France, présentement, l’un des plus grands praticiens de cette spécialité a été placé sous enquête judiciaire, entre autre accusé
d’évasion fiscale, de tentative d’escroquerie auprès de personnes âgées, de pratique illégale de la médecine, d’abus de faiblesse par sujétion psychologique (intervention de gourou). Comme quoi
l’étude et l’enseignement du «channeling» ne conduisent pas forcément à la vision subtile et à la sagesse spirituelle!
Du reste, en vérité, sans contester la crédibilité de tous les praticiens et la validité de leurs messages, il faut savoir que la majorité d’entre
eux témoignent délibérément d’imposture, ce qu’ils n’oseront jamais avouer, ou, comme il a été souligné, ils souffrent de déséquilibres psychiques réprimés, c’est-à-dire qu’ils sont les
victimes d’un trouble dissociatif de l’identité, souvent à rapprocher de la schizophrénie, qui amène souvent à basculer dans la paranoïa, le délire de persécution, quand ce n’est pas dans la
folie pure. Dans leurs propos inspirés, les Phares de Lumière n’ont jamais recours au jugement de valeur, à la critique, à la condamnation, à la culpabilisation, et ils n’utilisent jamais de
ton particulier, car ils sont tout amour… Seul l’être humain, avec les Forces obscures qui peuvent le manipuler, en raison de son manque d’authenticité et de pureté d’intention, sont capables
de semblables travestissements. Un «channeling» dépourvu d’amour, de compassion, du sens du bien commun, est soit faux, soit le résultat de l’infiltration d’une entité malveillante déguisée, ce
qui est, trop souvent, le cas de la plupart d’entre eux.
Bien que cela ne veuille pas dire que le «channel» soit de mauvaise volonté, il faut affirmer que la majorité des transmissions sont colorées par
la personnalité. Surtout celles qui paraissent sur Internet, qui, dans de nombreux cas, dispensés par les membres des Forces de l’Ombre, n’ont d’autre but que de décentrer un chercheur, de le
ramener à l’extérieur de lui-même, en l’éloignant de son propre Centre divin. On comprend sans plus d’explication l’intérêt qu’il en soit ainsi pour elles, dans leur panique présente! Un Phare
de Lumière n’a pas besoin de recourir au «channel», il n’a qu’à laisser surgir de sa propre Conscience unifiée ce qu’il vibre de par l’état de Maîtrise spirituelle qu’il a atteint. Et s’il n’y
parvient pas encore, il ne gagne rien à tenter de s’initier par interposition de personne, il ne peut gagner qu’à développer ses facultés latentes, ce qui est, pour lui, le plus grand gage de
sûreté. C’est dans le cœur de chacun que réside la Lumière qui peut illuminer chacun. Pour le moment, un chercheur perd une précieuse énergie à écouter ou à lire toutes ces balivernes qui sont
étalées sur le Net, sans conscience ni discernement. Il devient statique, donc rapidement régressif, à attendre des directives d’autres instances que sa propre Conscience divine ou, à
l’occasion, ponctuellement, d’un Maître spirituel avéré, qui peut temporairement l’adopter.
Pour être correctement guidé, en lien avec l’Absolu, il suffit de s’abandonner à la Lumière divine, de prier, de méditer souvent, mieux,
régulièrement, et, au besoin, de se familiariser avec les lois naturelles et les principes cosmiques. La réponse dont chacun a besoin vibre par avance et prévenance en lui. Et s’il ne la
comprend pas, il n’a qu’à faire preuve de patience car, en se densifiant, cela à quoi elle ne peut échapper, elle entrera dans son environnement ou dans son expérience du moment, où il n’aura
plus qu’à la décrypter en la passant au crible de son intuition. Le temps qu’un être croit gagner en s’inspirant des «channelings», il le perd dans la dépersonnalisation qu’elle engendre
insidieusement, puisque nulle autre vérité que la sienne, qu’il doit incarner à sa manière et à son rythme, conformément à sa compréhension et à ses moyens, mais qui ne vibre nulle part
ailleurs qu’en lui, n’est parfaitement adaptée à sa présente recherche.
Dans le «channeling», la question est toujours de déterminer si une transmission expose à une manipulation, à un parasitage, à une désinformation,
à une dépersonnalisation, à du chantage subtil, à de la dépendance à long terme. Et c’est bien la pire des difficultés puisque les Forces de l’Ombre, qui peuvent se faire croire très puissantes
et lumineuses, du fait que celui qui les lit ou les écoute ne peut s’élever à leur niveau! Ainsi, elles ne tardent pas à jouer dans ses croyances humaines pour le rassurer, le séduire et,
finalement, le méduser et le dévoyer. Dès qu’un être s’entend dire ce qu’il veut entendre dire et que cela flatte en outre son ego, il devient la proie de ses propres démons.
En fait, dans leurs déguisements et leur propension à se jouer de la fragilité humaine, les Forces de l’Ombre détiennent plus d’un tour dans leur
sac, d’autant plus qu’elles ont facilement accès à la Bibliothèque des Registres akashiques et, parfois, au psychisme de tout être qui ne s’est pas dûment protégé. Alors, imaginez les
nombreuses menaces, les impostures et les entorses possibles à la vérité. Aussi, autant l’affirmer péremptoirement, comme on le constate dans les divers Textes sacrés, que les Anges, les
Archanges, les Régents du Monde, les Avatars, les Entités de support, les Extraterrestres illuminés, les Maîtres réalisés, comme les Guides spirituels authentiques, ne recourent pas à des
«channels», pouvant s’adresser directement, si le besoin se présente, à un chercheur, car ils vibrent déjà tout autour de lui, mieux, ils l’habitent tous simultanément, puisque Tout est dans
Tout. Alors, il n’est plus question que de savoir syntoniser le bon canal pour capter celle qu’il veut consulter, ce qui comprend l’Absolu lui-même. Ainsi, s’il peut communiquer avec le Grand
Patron du Cosmos, pourquoi se satisferait-il de communiquer avec ses subalternes? En cela, par manque d’entraînement, seul un être trop extériorisé, parce que trop occupé à des vanités, peut
s’empêcher de les capter ou de les percevoir.
Entendez-le et comprenez-le une fois pour toutes, la véritable direction spirituelle, qui est d’abord le ressort de la Monade spirituelle de
chacun, s’exerce à l’intérieur de lui, non à l’extérieur de lui. Il ne s’agit que de la révélation d’un être à lui-même. Rien d’autre n’importe. De là, jamais l’Absolu, par le truchement des
«channelings», ne choisirait de lancer de nouveau l’humanité dans les guerres idéologiques et les rivalités de clocher, dans une volonté de s’asservir le plus grand nombre, les exposant à
s’écarter de nouveau de lui, par le degré de séparativité que cela impliquerait. N’en avez-vous pas assez de ces balivernes présumément inspirées, qu’on ne tarde pas à présenter comme des
dogmes de foi dans une religion, qui, au nom de Dieu, qui n’est pourtant qu’Amour, divise pour régner, menant à poser les actes les plus infâmes et les plus barbares? La direction spirituelle,
chacun peut la retrouver en lui, n’importe où et n’importe quand, car elle y est toujours accessible, ce qui évite d’avoir à chercher ailleurs la vérité qui s’applique à soi, conformément à son
destin. Sauf dans de rares cas d’urgence planétaire, le «channeling» reste un moyen qui redouble vainement l’inspiration directe.
En fait, le «channeling» représente trois dangers. D’abord, celui qui le lit ou l’écoute, et très souvent, même celui qui se livre à elle, ne
détient aucun moyen de vérifier quelle entité intervient, même quand il est convaincu de la reconnaître. S’il le pouvait, il pourrait la convoquer à s’exprimer directement à travers lui, plutôt
qu’à travers un autre. Deuxièmement, même s’il l’écoute attentivement, l’être mentalisé ne sait jamais s’il saisit bien la portée du message qui lui est livré, celui-ci dépassant généralement
son entendement. Il l’écoute, ce qui, déjà, dérange sa centration, mais il ne détient aucune évidence qu’il le comprend et que, en conséquence, il pourra en faire le meilleur usage. Tout
«channeling» est d’une part limité par le degré de formation, de culture, de dextérité psychique et d’ouverture spirituelle du «channel», puis par celles de celui qui l’écoute. Même un message
authentique, qui n’est pas compris, induit dans la fausseté et il écarte d’autant de la Voie évolutive. Enfin, pour capter parfaitement un message inspiré, il faut s’établir en parfaite
résonance avec lui, en s’ouvrant totalement, ce qui expose à un malencontreux parasitage dont un être peut avoir bien du mal à se dégager par la suite.
Les Forces de l’Ombre ne sont pas seulement astucieuses, elles sont aussi rebelles, coriaces, abusives, cruelles, peu scrupuleuses dans les
méfaits qu’elles causent, même que, insensibles à eux, elles s’en félicitent. Pour eux, c’est un jeu constant que de vérifier une âme de quelle hauteur elles peuvent induire dans l’erreur. Du
reste, tout «channel» finit un peu par devenir un gourou classique puisque, selon son charisme et la crédibilité que les gens lui portent, il ne peut que s’entourer de suivants. N’a-t-on pas vu
des «channels», après avoir dit que leur mission cesserait en telle année, continuer de transmettre et de cumuler les adeptes des années après? Si un tel chef vient à se fourvoyer, c’est tout
le groupe, généralement de mentalité grégaire, qui sombrera avec lui dans un gouffre de conscience. Alors, il vaudrait mieux que celui qui croit tout ce qu’il lit et entend et qui accorde sa
foi à n’importe quelle entité subtile, par crédulité, par manque de connaissance de lui-même, d’estime de lui-même, de confiance en lui, de force intérieure ou à défaut de savoir s’assumer,
s’abstienne de lire et d’écouter ce que les autres disent, surtout les entités invisibles.
Mais celui qui s’adonne au «channeling» porte aussi sa part de responsabilité. Tout message capté dans l’astral, qu’il s’agisse du bas astral
(astral vrai) ou du haut astral (plan mental), se démontre questionnable dès le départ, en raison de la nature et de la fonction de ce plan qui est de servir de moule à tout ce qui est
ressenti, pensé, fait ou dit, que cela représente la vérité ou pas. De ce fait, tout ce qui y est capté peut, à tort, être perçu comme vrai chez un être mal informé ou inexpérimenté. Avant de
se permettre de transmettre de présumés messages inspirés, un médium doit s’assurer qu’il détient l’ouverture qui lui permet d’accéder à des plans d’infaillibilité, comme le plan christique ou
animique. Et il doit être en mesure de déterminer s’il puise dans le Registre des Probabilités ou celui des Certitudes. Rien de cela ne devient possible sans la maîtrise personnelle qui permet
de discriminer les aspects polaires de toute énergie, ce qui ne peut procéder que d’un long entraînement.
En vérité, ce n’est pas une sinécure que de contacter le monde des esprits et d’ensuite parvenir à inverser les forces et interpréter
simultanément leurs opposés, de manière à les unifier. L’être qui ne parvient pas à tout fondre dans un point focal, celui de son centre intime, s’expose immédiatement à des déséquilibres, puis
à des désordres et à des distorsions qui dégénèrent en désinformation ou en fausseté. Le mental s’emballe, l’astral déforme, et tout devient confusion, parce que le message ne représente plus
que des divagations imaginaires au gré de l’interprétation, résultat des distorsions subtiles et des croyances du canal. En cela, seule la communication avec les Esprits les plus élevés se
démontre parfaitement sûre, et dans la mesure qu’un être sait les convoquer, peut véritablement les identifier et s’élever à leur niveau.
Ainsi, dans tout «channeling», un être s’engage sur une voie dangereuse, pavée d’une somme égale de vérités et d’illusions, dès qu’il ne parvient
pas à dépasser les plans éthérique, astral, mental et causal, régis par la dualité. La Lumière de l’Esprit de Vie ne peut protéger contre l’erreur qu’un être qui peut s’élever dans les hautes
fréquences. Ailleurs, si ce n’est de ses propres divagations, il peut devenir la proie des Forces de l’Ombre, donc de dangereux parasites, déguisés en entités lumineuses, qui exigeront leur
tribut, s’ils sont sommés de le quitter.
L’intention de cette intervention n’est pas de nier toute validité au «channeling» et toute crédibilité aux «channels», il représente plutôt un
appel à la prudence et à la sagesse. Le monde invisible, dans ses plans inférieurs, est squatté d’entités sombres, ce qui favorise les manipulations et les dérives du genre de celles qui sont
présentement démasquées et d’autres, qui le seront prochainement. Parmi les messagers ou transmetteurs, il y a des êtres ignorants, naïfs, vénaux, crapuleux, comme on retrouve également des
êtres lumineux. Il y a même nombre de Veilleurs silencieux qui n’osent pas refiler les messages pourtant sublimes qu’ils captent, par respect du libre arbitre de chacun et des nouvelles
directives divines de non-ingérence et de non-intervention. Quant au monde visible de l’humanité incarnée, de la foule suiveuse et bêlante, il compte, parmi une rare minorité d’êtres
conscients, son lot d’ignorants, d’endormis, de crédules, de paresseux, de fourbes, d’imposteurs, de possessifs, de dominateurs.
Puis, chez les propagandistes de «channelings», il y a des êtres d’intention pure, mais il y en a bien davantage d’inconsciemment dangereux, parce
que, inconscients des dangers de se faire les disséminateurs d’un peu tout et de leurs responsabilités de gardiens de leurs frères et sœurs, ce qui est étonnant de la part d’êtres qui disent
servir la cause d’engendrer le Monde nouveau et qui ne cessent d’appeler leurs lecteurs au discernement, ce que tous ne peuvent pas avoir au même degré, alors que ce sont eux qui en manquent.
Même dans la Nouvelle Réalité, parce qu’ils se pensent dans l’impunité, ces gens peuvent-ils, sans plus de réflexion, mettre des armes dangereuses à la disposition d’un enfant en bas âge,
allégorie d’un être encore faible et dépendant, parce qu’il entame à peine sa phase d’éveil ou n’a pas encore atteint sa maturité spirituelle? À bon entendeur, salut! Et honni soit qui mal y
pense, mais béni soit qui saura agir en conscience!
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